Selon une récente étude, des aliments différents déclenchent des problèmes de comportement différents et doivent être surveillés.
La Ritaline est largement utilisée pour traiter les enfants atteints de TDAH, mais un article paru dans le Lancet suggère qu’un changement de régime alimentaire pourrait être aussi efficace et offrir des alternatives à la ritaline.
Les enfants souffrant de trouble de déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH), qui sont impulsifs, inattentifs et incapables de rester assis, devraient être soumis à un régime alimentaire restreint pendant plusieurs semaines afin de déterminer si des aliments particuliers en sont la cause, affirment les scientifiques aujourd’hui.
Certains aliments et additifs peuvent aggraver le comportement de certains enfants, bien que les directives de l’Institut national pour la santé et l’excellence clinique affirment qu’il n’y a aucune preuve que l’élimination des acides gras, des colorants alimentaires ou des additifs puisse aider.
Un article publié aujourd’hui dans la revue médicale établit que l’alimentation est responsable du comportement erratique et difficile des enfants atteints de TDAH dans de nombreux cas, bien qu’il soit probable que des aliments différents déclenchent des problèmes de comportement chez des enfants différents. Ces conclusions seront probablement bien accueillies par ceux qui s’inquiètent de la quantité de médicaments administrés aux enfants atteints de TDAH.
Des chercheurs néerlandais ont soumis 50 enfants atteints de TDAH à un “régime d’élimination restreint” composé d’aliments présentant le moins de risque possible de réaction allergique – une combinaison de riz, de viande, de légumes, de poires et d’eau – qui a été adapté aux préférences de chaque enfant. Un deuxième groupe de 50 enfants n’a pas été soumis à un régime, mais leurs parents ont reçu des conseils sur l’alimentation saine et ont été invités à tenir un journal de tout ce que leur enfant mangeait.
Que peut-on conclure de l’impact de l’alimentation sur les troubles de l’apprentissage ?
Le comportement de 78 % des 41 enfants qui ont suivi la phase de régime restreint de cinq semaines s’est amélioré, tandis que celui de ceux qui n’ont pas suivi de régime spécial est resté le même.
Les chercheurs ont ensuite essayé d’ajouter au régime alimentaire restreint des aliments particuliers à forte teneur en immunoglobuline G (IgG), des anticorps connus pour déclencher des réactions allergiques. Ils ont ensuite ajouté des aliments à faible teneur en IgG – pour savoir si les tests sanguins de détection des anticorps pouvaient être utilisés pour identifier les aliments qui déclenchent le TDAH. Cependant, 63 % des enfants ont rechuté et il n’y a pas eu de différence dans la réponse aux aliments à faible teneur en IgG ou à forte teneur en IgG.
Les chercheurs concluent que – bien que la sensibilité alimentaire joue un rôle dans le TDAH, elle n’est pas causée par une réaction allergique.
Ainsi, une intervention alimentaire devrait être envisagée chez tous les enfants atteints de TDAH. Cela à condition que les parents soient prêts à suivre un régime d’élimination limité pendant une période de 5 semaines et qu’une supervision experte soit disponible.
Les enfants qui réagissent favorablement à ce régime devraient être diagnostiqués comme souffrant de TDAH d’origine alimentaire. Ils devraient se soumettre à une procédure d’examen pour définir à quels aliments chaque enfant réagit, augmenter la faisabilité et minimiser la charge du régime. Chez les enfants qui ne montrent pas d’amélioration du comportement après avoir suivi le régime, les traitements standard tels que les médicaments, les traitements comportementaux ou les deux devraient être envisagés.
Les experts à l’origine de l’étude se sont félicités de ces résultats. Cette étude apporte des preuves supplémentaires de la valeur potentielle des approches alimentaires pour le traitement du TDAH. C’est un état qui perturbe la vie de famille, interfère avec la capacité de l’enfant à entretenir des amitiés avec d’autres enfants et le met en danger de problèmes à plus long terme en ce qui concerne la réussite scolaire. De nombreux parents hésitent à recourir à un traitement médicamenteux et il est important que des alternatives telles que l’approche des quelques aliments puissent se révéler efficaces.
Mais le professeur David Daley, de l’institut de santé mentale de l’université de Nottingham, a déclaré qu’il y avait encore du travail à faire. Scientifiquement, je pense que ce document offre d’excellentes preuves sur une autre cause sous-jacente possible du TDAH, mais il serait prématuré de conclure qu’une telle intervention alimentaire serait d’un quelconque bénéfice clinique pour les enfants atteints de TDAH et leurs parents. Nous devons en savoir plus sur le coût de l’intervention, sur la motivation des parents pour qu’elle fonctionne et sur la facilité avec laquelle les parents peuvent amener leur enfant à suivre le régime alimentaire”, a-t-il déclaré.
Quelques recettes de fleurs de Bach pour aider votre enfant
Veuillez lire quelques remèdes à base de fleurs de Bach :
- Les clématites, sont utilisées pour ceux qui rêvassent, vivent dans un monde imaginaire et ne sont pas vraiment présents.
- Les impatients, sont pour ceux qui sont rapides dans l’action et impatients.
- Les Gentianes, sont utilisées pour ceux qui se découragent facilement lors de petits revers.
- Les noyer, sont utilisés lorsque la personne se laisse facilement distraire par des bruits, des mouvements et de l’agitation. Elle a du mal à se concentrer sur ce qu’elle va ou est censée faire.
- L’orme, s’adresse à ceux qui se laissent facilement déborder.
- Le mélèze, pour ceux qui manquent de confiance en eux.
- La verveine, pour ceux qui deviennent trop actifs à cause d’une idée ou d’une activité.
- Le châtaignier blanc, pour ceux qui ont des pensées indésirables répétées.
