Emile Ouosso Ministre et l’exploitation forestière au Congo

Une grande partie de la superficie de la République du Congo est encore couverte de forêts. Les plus importants massifs forestiers se trouvent au nord du pays. Ils sont encore peu exploités et conservent leur valeur. Emile Ouosso Ministre, au Congo, explique comment le gouvernement fait face.

Des mesures incitatives du gouvernement pour anéantir les contraintes

Malgré les différentes contraintes présentées par l’exploitation forestière au Congo, celle-ci représente plusieurs opportunités à saisir. En effet, la superficie forestière exploitable est encore très vaste. En outre, les principales zones forestières sont encore peu peuplées. De plus, de nombreuses ressources sont disponibles et en grande diversité.

Selon Emile Ouosso Ministre, pour promouvoir l’économie du pays en exploitant les richesses naturelles, le gouvernement du Congo prend des mesures incitatives. Elles contribuent également à l’anéantissement des contraintes ci-haut. Cela se constate sur la réhabilitation et la construction de plusieurs infrastructures de transport. Il y a aussi le renouvellement des engins de manutention. Pour alléger la fiscalité, le gouvernement a mis en place un nouveau régime fiscal forestier.

Quelles sont les contraintes de l’exploitation forestière au Congo ?

Même si la forêt occupe une grande partie du territoire congolais, l’exploitation des ressources reste à être maîtrisée. Avec une telle opportunité, elle peut représenter une grande part de l’économie du pays. “Un jour, ce sera le cas”, dit Emile Ouosso. Le secteur forestier représente moins de 1 % du PIB national. Plusieurs facteurs expliquent cette participation du secteur dans l’économie du pays.

Les infrastructures selon Emile Ouosso Ministre

Au Congo, la majorité des zones forestières est encore inaccessible surtout dans la partie nord du pays. De nombreux marécages sont présents dans la forêt. De plus, cette zone est encore peu peuplée. C’est pourquoi les infrastructures doit être développées pour rendre l’exportation un peu plus facile. Dans ce cas, ceux qui veulent exploiter cette zone doivent encore procéder à la construction de plusieurs infrastructures telles que les réseaux routiers dit Emile Ouosso, ministre de l’équipement et de l’entretien routier du Congo. Il faut aussi chercher de l’énergie électrique, de l’eau potable pour les travailleurs. Tout cela demande un investissement et pas des moindres.

L’existence de concurrence illégale du secteur informel

La majorité de la population congolaise vit de leur quotidien à travers les produits forestiers. Ils sont destinés à l’alimentation et le traitement de certaines maladies. De plus, elle utilise le bois pour la cuisson ou la construction de la maison. La demande de ces produits augmente sur le marché intérieur. À cause de cela, la concurrence augmente. Ainsi, l’objectif est que la plupart des ventes de ces produits se réalisent dans manière formelle.

Cette concurrence se constate pas seulement sur le marché intérieur mais aussi sur le plan international. L’exploitation forestière se développe avec l’existence de l’exportation de certains agrumes. Compte tenu de cela, les productions venant du Congo représentent un intérêt du point de vie économique.

Une pression fiscale et parafiscale

Au Congo, la fiscalité est faible. Le secteur forestier est assujetti à diverses taxes nécessaires. Le Ministre Emile Ouosso indique que la taxation porte sur le volume de bois récolté, les produits transformés, les produits de bois exportés, les facteurs de production, etc. De plus, les industries forestières sont soumises à plusieurs procédures fiscales et administratives.