Sécuriser les données confidentielles grâce à un contrôle d’accès logique

De nos jours, le système informatique est un inséparable de l’organisation d’une entreprise. En traitant des données confidentielles, cette dernière se voit dans l’obligation de les mettre en sécurité pour éviter que des entités physiques ou logiques accèdent aux données informatiques. Le contrôle d’accès logique constitue une solution pour limiter l’action des utilisateurs en termes de sécurité informatique. Quels sont les éléments essentiels à connaitre à propos du contrôle d’accès logique ? Voici quelques idées de réponses.

Définition du contrôle d’accès logique

Dans les entreprises, l’on entend souvent parler de ce qu’on appelle le contrôle d’accès. Pour tout savoir sur ce système, il y a deux types principaux de contrôle d’accès : le contrôle d’accès physique basé sur la gestion des accès aux bâtiments ainsi que l’accès aux locaux et le contrôle d’accès logique qui limite les accès aux réseaux informatiques et aux données. Le contrôle d’accès logique se définit ainsi comme un système pour sécuriser l’accès à un système d’information. Pour une haute sécurité, de nombreuses entreprises font appel à ces deux moyens d’accès qui sont entièrement complémentaires. D’ailleurs, la CNIL ou Commission Nationale de l’informatique et des libertés conseille l’utilisation de divers moyens d’identification pour un niveau de sécurité maximale.

Quels sont les éléments constituants le contrôle logique d’accès ?

Le contrôle d’accès logique est un système de sécurité pratique et fiable qui a pour but de vérifier le droit d’accès d’une personne à des données informatiques. D’après le protocole AAA, il est divisé en trois éléments bien distincts dont l’authentification, l’autorisation et la traçabilité. L’authentification est une étape qui demande l’accès grâce à un mot de passe. Quant à l’autorisation, elle permet une autorisation d’analyser les données. Pour la traçabilité, elle concerne la collecte d’informations sur l’utilisation des données.

Phase d’authentification

L’étape de l’authentification n’est pas une phase d’identification. Elle est fondée sur une base de vérification entre l’identité et la preuve d’identité. Pour cela, il existe plusieurs méthodes d’authentification utilisées par les entreprises, à savoir le système avec mot de passe. Il est lié à un identifiant permet l’accès au système d’information. Avec ce procédé, la sécurisation des accès n’est pas optimale car un mot de passe peut être volé via un piratage. En outre, il y a le système biométrique qui figure parmi les méthodes fiables pour authentifier une personne. L’accès biométrique a pour avantage de limiter les risques d’usurpation ainsi que les risques liés au vol. C’est le cas de l’empreinte digitale qui est un système de contrôle plus fiable qu’un badge.

Phase d’autorisation

Une fois l’utilisateur identifié et authentifié, place à la phase de l’autorisation d’exploitation des données. Pour cela, c’est l’administrateur qui définit la personne ayant le droit d’accès à des données. Ceci a été appliqué dans le but de sécuriser d’une manière optimale les ressources. Si l’entreprise utilise ainsi un lecteur biométrique, l’utilisateur authentifié et autorisé doit suivre les exigences de sécurité indiquées par l’administrateur.

Phase de traçabilité

La traçabilité est une étape dont le but est de lutter contre les usurpations de droit. En effet, l’accès aux données informatiques doit être utilisé d’une manière légale mais non pas dans un but malveillant. Pour cela, la traçabilité enregistre toutes les informations à propos de l’utilisation des données notamment l’adresse IP, la durée de connexion ou encore la date.

Quels sont les types de contrôle d’accès logique ?

Le type de contrôle d’accès se choisit selon les besoins spécifiques des entreprises :

  • Le contrôle d’accès discrétionnaire ou DAC consiste à déterminer les stratégies de contrôle. Il est effectué par l’administrateur.
  • Le contrôle d’accès obligatoire permet aux utilisateurs d’accéder aux ressources grâce uniquement aux informations fournies.
  • Le contrôle d’accès basé sur des rôles repose sur l’accès aux données en fonction de la poste de l’utilisateur. Ici, les ressources sont considérées comme essentielles pour leurs fonctions.
  • Le contrôle d’accès basé sur des attributs se fait en fonction d’un ensemble d’attributs.